Le pardon, processus de paix

 

Les conflits mènent souvent à la violence, violence psychologique ou physique.

Des êtres sont blessés et aliénés. Des relations se brisent. 

Dans un tel contexte, la paix ne signifie pas simplement la fin du conflit et de la violence. Il faut aussi prendre en compte les blessures résultant de la violence. Elles doivent être guéries.

Les relations doivent être restaurées. Les êtres doivent être réconciliés. Les offenses doivent être pardonnées.

La cessation de la violence et du conflit est seulement la première étape dans le processus de paix. Le pardon doit suivre.  Et doit s'engager vers la réconciliation.

 

Pardonnez et réconciliez vous.
Vous gouterez à la paix éternelle,
Intérieurement et extérieurement.

 

L’importance décisive de l’exigence du pardon dans les relations humaines est mise en évidence par ce que sa négation implique fatalement : la fermeture du coeur, la peur et l’enchaînement dramatique des vengeances et des revanches.

Le pardon, certes, ne perd pas la mémoire du passé , mais il se tourne résolument vers l’avenir.  Le pardon ne détruit pas le souvenir, il est un pari sur l’avenir.

Le pardon est un don. Il est la perfection du don. Il ne se mérite pas et ne se reprend pas.

Pour devenir effective , la décision de pardonner doit s’établir dans la durée.

Tandis que la vengeance est une forme de désespoir, le pardon est tout entier animé par l’espérance du recommencement. 

 

Le choix de pardonner,

si il peut se faire dans la sécurité, la prudence et la justice,

ouvre la porte à la guérison émotionnelle et à la réconciliation.

 

 

 

Même si la réconciliation n'est pas toujours possible,

nous devons y tendre,

et nous impliquer pour lui donner vie. 

 

L'invocation nous rappelle que fondamentalement et ultimement, nous vivons la paix, par le pardon.

 

Apprenez l’art de pardonner.
Et commencez
par l’appliquer à vous-même.
Il vous deviendra facile
de pardonner à autrui